Qu’est-ce que le Gazole Non Routier, aussi appelé GNR ?

Utilisé principalement dans le secteur agricole et forestier, ce carburant porte bien son nom. En effet, celui-ci n’est pas destitué à la route, et donc à l’usage de routes nationales, départementales ou autres. Découvrez, à travers cet article, les différents aspects à connaître sur ce Gazole Non Routier.

Qu’est-ce que le GNR ?

Comme son nom l’indique, le Gazole Non Routier, plus communément appelé GNR, est un carburant pour les engins n’utilisant pas ou voire très peu les routes. Ils concernent principalement les secteurs agricoles, forestiers, fluviaux ou encore des travaux publics.

Ce dernier est devenu obligatoire depuis la fin 2011 pour l’ensemble de ces secteurs et remplacent désormais le fioul domestique (FOD) suite à son non-respect d’une directive européenne concernant sa teneur en souffre trop élevée. À savoir que le GNR est homologué par les fabricants de moteur.

Deux types de GNR : un pour l’hiver, un pour l’été

La particularité du Gazole Non Routier est qu’il dispose de deux spécificités pour la période estivale et pour la période hivernale. Celui d’été, normé à 0°C, est bien loin du GNR d’hiver, qui lui est normé à -15°C pour affronter les périodes de froids intenses. À ce sujet, il est d’ailleurs possible d’ajouter des additifs pour améliorer la tenue aux vagues de froids.

Qu’en est-il de son impact environnemental ?

Une des questions les plus importantes concernant le Gazole Non Routier n’est autre que son impact sur notre environnement. En effet, les moteurs des véhicules de ces secteurs doivent répondre à certains critères. Ce carburant n’est pas 100% écologique, mais en bonne partie. Des additifs d’origine végétaux peuvent être utilisés, rendant ainsi le GNR moins polluant qu’un carburant classique.

Quel est son prix ?

Selon la région où vous vous situez, le prix du gnr oscille de plusieurs dizaines d’euros. La localisation est un facteur important dans le prix. En effet, les régions ayant le plus de champs de manière générale disposent des prix les plus élevés, avec presque 975 euros pour 1000 litres selon des estimations, comme c’est le cas pour la Lorraine et le Limousin.

À l’inverse, dans les prix moins élevés, on retrouve la Bretagne et la Franche-Comté, qui compte un tarif aux alentours des 925 euros pour 1000 litres. Un écart qui ne semble, à première vue, pas si conséquent que ça mais qui peut permettre de réaliser des économies sur le moyen et long terme.

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